STRAPONTIN POUR UNE MARGUERITE
Il y a ceux qui ont besoin d'écrire, ceux qui ont besoin de rêver, ceux qui ont besoin de parler. .. C'est la même chose. Le théâtre n'est pas sérieux, c'est la course de taureaux qui l'est ; mais les romans ne sont pas sérieux, c'est la mythomanie qui l'est.
André Malraux - La condition humaine
Qu’est-ce que la vérité ? Il y a la tienne, il y a la mienne, et celle des autres. […] Toute vérité n’est que la vérité de celui qui la dit. Il y a autant de vérités que d’individus. Seule la force impose une vérité avec ses armes ; par le glaive, par le combat, par le meurtre, par la torture, par le chantage, par la peur, par le calcul des intérêts, elle oblige les esprits à s’entendre provisoirement sur une doctrine. La vérité au singulier, c’est une victoire, c’est la défaite des autres, au mieux un armistice. Mais la vérité n’est jamais une ; c’est pour cela qu’elle n’existe pas.
L’Évangile selon Pilate, Eric-Emmanuel Schmitt
En vérité, la vérité, il n'y a pas de vérité !
Jean-Claude Van Damme
Éditeur : | Ecrivayon (Association) | Langue : | français |
---|---|---|---|
Genre : | Policier et Suspense | Sortie : | 29 septembre 2016 |
Sous-genre : | Roman noir | ||
Paroles de lecteurs
"Caligula s’invite dans le roman policier"
"Quel beau cadeau je me suis fait en lançant cette petite série de chroniques. Taper « Roman noir + autoédité » n’amène pas tant de résultats, mais tous m’étaient totalement inconnus. Autant en édition, le noir, je connais un peu et les noms résonnent toujours un peu. Mais là. Je farfouille, et m’arrête sur ce titre de Catherine Lang, « Strapontin pour une marguerite » dont je ne lis rien et je me lance. Juste sur la promesse de ce titre énigmatique. Et je suis perturbé. On suit Antoine qui cherche sa soeur et dont l’enquête le mène dans ce théâtre où un vieux monsieur vient tout le temps."
Antoine avait onze ans. Il aimait Caligula parce que Caligula aimait sa sœur.
L’écriture est perturbante. Là encore, et ça fait le troisième livre, c’est assez lent, assez posé. Avec un mélange de présent et de futur genre « Il rajoute : Elle est infirmière. Elle travaille à l’hôpital, au sud de la ville. » puis « Antoine se souviendra de toutes les phrases prononcées par le détective assis en face de lui ». Surprenant, mais aussi entêtant. Et l’histoire avance, recule à force de flashback, sans que l’on comprenne vraiment ce qui se passe. Le mystère s’épaissit et encore une fois, chez un.e autoédité.e même si nous somme faconné.e.s par les mêmes lectures, il n’y a personne pour formater le livre, à part l’auteur.e. Et je confirme que ce livre m’a surpris, très agréablement.
...
Lire la suite de la chronique de Valéry Bonneau ici : http://www.valerybonneau.com/autoedition/strapontin-pour-une-marguerite-caligula-sinvite-dans-le-roman-policier
________________________________________________
"Ce roman est une belle histoire de dérive"
Antoine avait onze ans. Il aimait Caligula parce que Caligula aimait sa sœur.
Le prologue d’Antigone, ça vous a barbé au lycée ? Vous êtes injuste, il y a pire. Mais il y a aussi bien et c’est le prologue de ce roman, avec la blonde Ismène qui ne s’appelle plus Ismène mais Irina, et la certitude que tout cela finira mal. Comme dans toute tragédie, sauf que ce n’est pas une tragédie mais un roman. Avec au moins un mort, un inspecteur et un coupable.
Cécile a disparu et Antoine la cherche. Chez elle, il trouve une photo sur laquelle Cécile pose aux côtés d’Irina, devant un petit théâtre. A l’affiche, « Ardèle ou la marguerite » d’Anouilh. Comme Antoine est le héros et qu’en tant que héros il faut qu’il se bouge, il va voir la pièce.
Voilà pour le point de départ.
Pendant ce temps, l’auteure qui a vraiment quelque chose d’un écrivain fait un grand plaisir à la lectrice que je suis : un style qui n’est pas fluide, pas plus que la circulation autour du bus que prend Antoine, et qui défie donc les commentaires amazoniens.Tout commence bien.
...
Lire la suite de la chronique de Dominique Lebel ici : http://www.lecoindedominique.fr/413108841
Liens
Chronique Babelio
Écriture soignée. Style dynamique et impeccable. L'une des plus belles plumes que j'ai lue depuis quelques temps.
Entre les références théâtrales, une intrigue à tiroir (pas si commode que cela...désolé, c'était pour le jeu de mot), et ladite plume, il m'a été difficile de ne pas lire l'oeuvre d'une seule traite tant cette dernière vous absorbe et ne vous laisse pas indifférent.
C'était pour moi la deuxième lecture de cette auteure (après "costumes trois pièces"), et nul doute que je la suivrai de très près pour son prochain roman.
Biographie
Catherine LANG
De la littérature blanche à l'érotisme, en passant par la poésie.
Du chaud, du froid, du glaçant même, du brûlant parfois, des objets littéraires qui explorent la nature humaine et le monde d'aujourd'hui, qui expérimentent différentes formes d'écriture.
A saluer : la prise de risque de l'auteur qui s'aventure parfois sur des pistes littéraires atypiques et des genres délaissés (cf Les ballerines bleues, roman policier épistolaire). Une écriture expérimentale, dépouillée à l'extrême (cf La gare de Merlimont et Kevin Martin, un homme sans histoire), faisant la part belle aux images, dans un style qui pourra dérouter les amateurs de récits "classiques" (cf La gare de Merlimont et Le quart des choses).
Catherine elle écrit des bouquins, C'est sa bouche de lavage dans les rues en pente de son cerveau. C'est comme un torrent, mais un torrent de rigole : c'est dramatique et dérisoire.
Ça circule, ça vit, ça palpite... à toute allure mais comme si le temps était
suspendu à la fois...Elle démastique, elle ventile, c'est du lourd, c'est du sec, c'est sans gras ! Catherine LANG parle de nous, un peu, beaucoup, sans en avoir l'air, en appuyant juste où ça fait mal.
Catherine vit en Sud Vendée dans un petit village où elle anime un atelier d'écriture.
Pour en savoir plus, blog de l'auteur : ecrivayon.over-blog.com