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Les ballerines bleues

Les ballerines bleues

Catherine LANG

Un roman polier épistolaire : un genre à lui tout seul.
Qui est la femme aux ballerines bleues morte un soir de septembre sur la dune du Pilat ?

Ludovic est en prison. C’est l’occasion pour lui d’écrire à sa fille unique, qu’il n’a pas vue depuis longtemps. Tout au long de ses lettres, il va raconter ce qu'il lui est arrivé, pourquoi il se retrouve dans cette maison d’arrêt dans la région bordelaise, lui qui habite Paris. Il va revenir sur son passé, essayer de renouer des liens avec sa fille. Et tenter de comprendre qui est la femme aux ballerines bleues morte sur la dune du Pilat un soir de septembre.

Éditeur : Ecrivayon Langue : français
Genre : Policier et Suspense Sortie : 24 mars 2015
Sous-genre : Polar

Revue de presse

La lectrice compulsive - chronique

Blog - 17/09/2019

Le suspens nous embarque totalement autant que le talent d’auteure de Catherine. Plus d'information

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Chronique video

Les ballerines bleues, par Les délices de Corylus

Ils en parlent sur le web

Lu en deux fois, et non pas en trois temps trois mouvements, "Les ballerines bleues" est portée par son originalité ainsi que sa précision stylistique. Originalité car il s'agit (chose rare) d'un p... Lire la suite
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De la prison, Ludovic écrit à sa fille avec qui il n'a plus de contacts depuis une dizaine d'années. Il est emprisonné pour le meurtre d'une jeune femme rencontrée dans un train. Un pèlerinage en été ... Lire la suite
8 years ago
A travers des courriers qu'un père envoie à sa fille alors qu'il est en prison, ce roman nous transporte dans un jeu de flash backs habiles et maîtrisés. Les heures qui ont précédé le meurtre, les ann... Lire la suite
9 years ago

Les seuls gros calibres qu'on sort ici, ce sont ceux des mots. LeWis, lecteur

Mon interview

#1

Parlons d’abord de votre livre. Pouvez-vous le résumer en quelques phrases ?

 

Bonjour,
Ce sont souvent les lecteurs qui parlent le mieux des livres, voici ce qu’en dit Plume d’Encre, une de mes fidèles lectrices :
« Pour le fond, on retrouve tous les ingrédients caractéristiques du genre polar : crime, suspects, fausses pistes et faux-semblants. C'est dans la forme que cet écrit diffère : l'auteur a en effet choisi la lettre comme moyen d'expression pour faire avancer son énigme pas à pas. On ne peut que saluer cette prise de risque, sortir des sentiers battus ne fait pas de mal. L'intrigue est prenante, les rouages bien huilés, rien n'est laissé au hasard jusqu'au twist final. On retrouvera ici la thématique du monstre "normal", chère à l'auteur. Tout dépend du côté de la société dans lequel on se trouve : le meurtre d'une jeune femme peut horrifier, réclamant d'être élucidé puis puni, alors que plane encore sur le Bassin d'Arcachon l'ombre des fantômes de milliers de tirailleurs sénégalais sacrifiés sans état d'âme au cours de la Première Guerre mondiale... Mais pas de jugement, pas de leçon de morale, seulement des faits qui nous confrontent au mal et nous interrogent, jusqu'au plus profond de nous-mêmes. »

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Extraits

J - 56

J - 56

Bonjour Marion, Je suis heureux que tu m’aies demandé de t’écrire, ça va m’aider. Je ne me souviens pas de l’avoir vraiment fait. Ou si peu. C’est une habitude que nous avons tous perdue. Le téléphone d’abord, puis internet, et la vie qu’on mène au pas de course. Ce n’est pas l’envie qui manque, mais on remet toujours au lendemain. Écrire prend du...

J - 50

J - 50

...J’étais descendu dans la salle du bar. La torpeur de la nuit semblait envelopper les clients qui prenaient leur café du matin. J’avais l’impression de voir les mêmes visages que la veille à mon arrivée. Des visages anonymes, absents, désabusés. Un air de déjà vu. L’écran géant qui diffusait ses clips. J’avais commandé un grand café bien corsé. J...

Paroles de lecteurs

Un roman épistolaire ?
Mieux : un roman policier épistolaire...

Un polar plein de surprises.

Le polar par lettres, un genre peu répandu, mais quel talent ! Catherine Lang dans ces lettres d'un père à sa fille, narre avec fraicheur l'enquête sur la mort de Florence au pied de la dune du Pyla. Le hasard a fait se rencontrer quatre personnes dans un train. Après une soirée arrosée avec consommation de stupéfiants, Florence a trouvé la mort. Le coupable est-il parmi les trois autres ?

Atypique et Passionnant.

Pour le fond, on retrouve tous les ingrédients caractéristiques du genre polar : crime, suspects, fausses pistes et faux-semblants. C'est dans la forme que cet écrit diffère : l'auteur a en effet choisi la lettre comme moyen d'expression pour faire avancer son énigme pas à pas. On ne peut que saluer cette prise de risque, sortir des sentiers battus ne fait pas de mal. L'intrigue est prenante, les rouages bien huilés, rien n'est laissé au hasard jusqu'au twist final. On retrouvera ici la thématique du monstre "normal", chère à l'auteur. Tout dépend du côté de la société dans lequel on se trouve : le meurtre d'une jeune femme peut horrifier, réclamant d'être élucidé puis puni, alors que plane encore sur le Bassin d'Arcachon l'ombre des fantômes de milliers de tirailleurs sénégalais sacrifiés sans état d'âme au cours de la Première Guerre mondiale... Mais pas de jugement, pas de leçon de morale, seulement des faits qui nous confrontent au mal et nous interrogent, jusqu'au plus profond de nous-mêmes.

 

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Biographie

Catherine LANG

De la littérature blanche à l'érotisme, en passant par la poésie.
Du chaud, du froid, du glaçant même, du brûlant parfois, des objets littéraires qui explorent la nature humaine et le monde d'aujourd'hui, qui expérimentent différentes formes d'écriture.
A saluer : la prise de risque de l'auteur qui s'aventure parfois sur des pistes littéraires atypiques et des genres délaissés (cf Les ballerines bleues, roman policier épistolaire). Une écriture expérimentale, dépouillée à l'extrême (cf La gare de Merlimont et Kevin Martin, un homme sans histoire), faisant la part belle aux images, dans un style qui pourra dérouter les amateurs de récits "classiques" (cf La gare de Merlimont et Le quart des choses).
Catherine elle écrit des bouquins, C'est sa bouche de lavage dans les rues en pente de son cerveau. C'est comme un torrent, mais un torrent de rigole : c'est dramatique et dérisoire.
Ça circule, ça vit, ça palpite... à toute allure mais comme si le temps était
suspendu à la fois...Elle démastique, elle ventile, c'est du lourd, c'est du sec, c'est sans gras ! Catherine LANG parle de nous, un peu, beaucoup, sans en avoir l'air, en appuyant juste où ça fait mal.

Catherine vit en Sud Vendée dans un petit village où elle anime un atelier d'écriture.

Pour en savoir plus, blog de l'auteur : ecrivayon.over-blog.com

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